Début : 16/04/09 23:24 Fin : 16/04/09 23:25

      Parallèlement à l'écriture du troisième épisode, je suis en train d'écrire quelques mini-nouvelles annexes. Ces textes, que j'appellerais "Side Fiction", rentrent dans le cadre du Projet Doksa car comme je l'ai annoncé, mon intention est d'aller au delà d'une simple série monolinéaire. Pour être plus parlant, les Side Fiction du projet Doksa toucheront rarement des personnages apparaissant dans les épisodes principaux mais auront généralement un rapport directe avec les intrigues développées dans le Projet Doksa (développé soit comme intrigues principales, soit comme toile de fond) ou avec l'actualité du cadre (ce qui rejoint le coté toile de fond). Ces Side Fiction permettront également de ne pas trop rester longtemps sans rien publier, en ce sens, elles auront aussi un rôle "d'apéritif" en plus de compléter le cadre.

      Alors c'est bien gentil Daegann, mais ces Side Fictions, elles vont ressembler à quoi exactement ? Et bien à des nouvelles très courtes (quelques paragraphes, jamais plus d'une page) écrites à la première personne. Certaines seront des mini-série narrés par un même personnage, d'autres seront de complet one-shot. Un exemple ? Aller, comme je suis de bonne humeur, voici la première Side Fiction du Projet Doksa :



Turbo, 19ans, Etudiante
28 Septembre 2069


      Je m’appel Lee Soo-ji, j’ai 19 ans et je suis étudiante à l’université féminine d’Ewha. Ca faisait plusieurs jours qu’une rumeur c’était répandu sur la matrice : Zero allait tenir un concert surprise en plein Séoul pour dénoncer les dérives du gouvernement. La date du concert avait été gardée secrète jusqu’au dernier moment car la manifestation avait été interdite. Alertée par Moogy, mon agent virtuel, j’ai eu l’info il y a maintenant deux heures.
      En arrivant j’étais toute excitée de voir Zero en concert. Ses chansons m’avaient ouvert les yeux sur les incohérences et aberrations de notre système politique. Le gouvernement a peur de cette prise de conscience, peur que la vérité éclate au grand jour. Et c’est malheureusement pour ça que la police de combat , a reçu l’ordre de nous disperser et d’arrêter Zero.
      Mes yeux et mes poumons me brûlent. J’ai du mal à respirer. Tout le monde est paniqué. Pour ce que j’en sais, il n’y a pas eu de sommation. J’ai envie de leur faire face, de les insulter. Mais je ne peux que tousser, agenouillé par terre les deux mains au sol. Quelques jeunes, masque anti-pollution sur le visage, lancent ce qui leur tombe sous la main avant de subir une charge de la brigade anti-émeute. Je me rapproche tant bien que mal, décidé à en découdre. Un policier m’attrape, je me débats comme une diablesse. Dans la confusion je parviens à lui subtiliser une grenade lacrymogène, que je lance immédiatement derrière les rangés de boucliers. Je reçois alors un méchant coup de matraque à la tête. Le visage en sang, presque inconsciente, je sens qu’on me traîne sans ménagement à l’écart. C’est décidé, quoi qu’il arrive, demain je prends une part active dans le mouvement étudiant dénonçant toute cette répression…